lundi 31 juillet 2017

Macron et le paradis suédois


Emmanuel Macron qui vante les bienfaits du "modèle suédois" lors de la visite du Premier Ministre de la Suède Stefan Löfven :

Le président français Emmanuel Macron a affirmé aujourd'hui qu'il voyait dans le "modèle suédois" une "véritable source d'inspiration" alors que la France a entamé une réforme de son marché du travail, en recevant le Premier ministre suédois Stefan Löfven à Paris."J'ai toujours considéré qu'il y avait dans ce que certains on pu appeler le modèle suédois une véritable source d'inspiration à plusieurs égards", a indiqué le chef de l'Etat français lors d'une déclaration commune, à l'issue de leur rencontre."La Suède a su faire évoluer son modèle social sans jamais le trahir et en conciliant un modèle de compétitivité et une vraie exigence de justice sociale", a-t-il fait valoir.Emmanuel Macron a également souligné la "volonté de renforcer un agenda commun" avec Stockholm en "matière d'innovation et de lutte contre le réchauffement climatique".Cet agenda doit faire l'objet d'une "feuille de route" qu'Emmanuel Macron entend signer "d'ici à la fin de l'année en Suède". Il s'y rendra une première fois dès le 17 novembre pour une sommet social européen réuni à Göteborg.Le Premier ministre suédois s'est prononcé pour sa part en faveur d'une "coopération européenne forte et inclusive" en matière de sécurité et de défense, précisant que le sommet de Göteborg viserait à offrir "des bénéfices et des opportunité à tous les citoyens" européens.
Philippe Aghion.

Est-ce effectivement le Président de la République française qui pense cela ou bien ne faudrait-il pas plutôt y voir l'influence de Philippe Aghion, l'inspirateur économique de l'Elysée auquel était consacré un article ici-même le 29 mai dernier ?

Il n'est peut être pas inutile de rappeler ce qu'est dans les faits ce fameux modèle suédois :

Le modèle suédois : inaccessible pour la France ?

La Suède, terrassée par une crise économique, a décidé en 1995 un redressement drastique de ses finances. D'un déficit de 10 % du PIB en 1993, le pays a réussi à dégager un excédent de 5% en 2000. Baisse drastique des dépenses publiques, taux de chômage passant de 8,5 % à 4 %... autant de réformes que la France ne semble pas apte à mener. Car pour y parvenir, ce petit pays de 9 millions d'habitants a conservé son Etat providence et l'un des plus forts taux d'imposition en Europe (mais moins élevé qu'en France), en diminuant de plus de moitié le nombre de ses fonctionnaires... qui, pour la plupart, travaillent dans des « agences» et n'ont plus de statut. Les allocations – famille, logement, chômage... – ont été baissées. Un « big bang » peu adaptable en France car le pays reste encore très attaché à son système fonctionnarial et à un taux de redistribution important. La Suède a par ailleurs dévalué sa monnaie pour accroître sa compétitivité. S'appuyant sur ses voisins bien portants, elle a pu relancer ses exportations. Impossible dans le cas tricolore puisque la monnaie unique et la récession européenne y font obstacle.
SOURCES : Paris Match, Marie Pierre Gröndahl et Anne Sophie Chevallier, 15/11/2012

Moins d'allocations, moins de fonctionnaires, augmentation des impôts, suppression de l'ISF sans oublier l'accueil d'un maximum de migrants avec les conséquences qui en découlent.
C'est le programme, pardon, la vision  que semble vouloir imposer le gouvernement  actuel aux Français lors des prochaines années.

dimanche 30 juillet 2017

Les David Rockefeller Fellows, un rouage supplémentaire dans la machinerie globaliste

David Rockefeller (en bas) bien entouré (de gauche à droite) par Pete Peterson (ex chairman du CFR), Paul Volcker et Alan Greespan (anciens directeurs de la Réserve Fédérale Américaine).

Chez les Rockefeller, on a toujours pris soin de se transmettre le flambeau, de père en fils, d'une vision assez particulière du monde.
Un monde unifié, sans frontière, régit par les lois de l'argent, gouverné par les plus riches et les plus puissants, et tout cela, afin de promouvoir le bien-être de l'humanité dans le monde comme le certifie le slogan de la Fondation Rockefeller (créée par John D. Rockefeller en 1913).




Mais laissons David nous exposer franchement ses vues :

"Depuis plus d'un siècle, les extrémistes idéologiques des deux bords politiques s'emparent des incidents dont on parle beaucoup dans les journaux, tels que ma rencontre avec Castro, pour reprocher à la famille Rockefeller l'influence démesurée qu'ils prétendent que nous exerçons sur les institutions politiques et économiques des Etats-Unis. Certains croient même que nous faisons partie d'une cabale secrète agissant contre les grands intérêts des Etats-Unis et ils représentent ma famille et moi comme des « internationalistes » ; ils vont jusqu'à prétendre que nous conspirons avec d'autres capitalistes dans le monde pour construire une structure politique et économique mondiale, plus intégrée - un seul monde, si vous voulez. Si c'est ce dont on m'accuse, je plaide coupable et j'en suis fier. (...) Au XXIe siècle il ne peut y avoir de place pour les isolationnistes ; nous devons tous être des internationalistes."



{David Rockefeller - Mémoires}






David Rockefeller fut la personnalité la plus engagée de la famille dans cette volonté internationaliste et oligarchique.
Aussi, à la manière de Cecil Rhodes, autre grande figure et pourvoyeur de fonds et d'idées du mouvement mondialiste, qui avait lancé les Rhodes Scholarship (depuis 2015, même les étudiants chinois peuvent en bénéficier...), bourses destinées aux étudiants ayant la "fibre internationaliste" (parmi les récipiendaires, nous pouvons citer entre autres l'ancien président des Etats-Unis, Bill Clinton ; l'ex commandant en chef des forces armées de l'OTAN, le général Wesley Clark ; Tony Abbott, l'ancien premier ministre australien ou encore James Woolsey, ancien patron de la CIA), il fallait à D.R. sa descendance idéologique, voire spirituelle.
Sur le modèle de Rhodes donc (et des Young Leaders de la French American Foundation), David Rockefeller, en collaboration avec la Commission Trilatérale(1) qu'il avait fondé en 1973, a greffé sur cette dernière les David Rockefeller fellows.


Destinés à l'Amérique du Nord, à l'Europe et à l'Asie Pacifique (les trois zones d'action de la Commission Trilatérale), ces Rockefeller fellows sont orientés vers les individus ayant au maximum 35 ans et souhaitant s'investir dans une vision globalisante du monde en permettant à la Commission Trilatérale de bénéficier des vues de ces "young leaders".


Le logo de la Commission Trilatérale.

Notons que le président de la section nord-américaine de la Commission Trilatérale, le professeur en relations internationales Joseph Nye, est lui-même un ancien bénéficiaire des Rhodes Scholarship, preuve d'une certaine continuité entre les visions de Cecil Rhodes et de David Rockefeller.


(1) La liste des membres de la Commission Trilatérale est disponible ici.
On y retrouve des "pointures" telles que Jean-Claude Trichet (ancien président de la Banque Centrale Européenne), Mario Monti (sénateur italien à vie, ex commissaire européen, passé notamment par Goldman Sachs), Paul Volcker (ancien directeur de la FED), Peter Sutherland (ONU, OMC, Goldman Sachs...), Lucas Papademos (ex-vice président de la BCE), le "comte" Herman von Rompuy (ex président du Conseil de l'Europe).
La Trilatérale a souvent été comparée au Bilderberg.
La première regroupe des membres issus de l'Amérique du Nord, de l'Europe et de l'Asie Pacifique alors que le Club Bilderberg se concentre avant tout sur les relations euro-atlantiques.

Le programme David Rockefeller fellows.
Un article du New York Times du 5 juin 1988 au sujet du lancement des David Rockefeller Fellows.

samedi 29 juillet 2017

Vaccins, sels d'aluminium, Sanofi et les bons amis Weinberg et Macron



Alors que le Young Leader, et accessoirement Premier Ministre, Edouard Philippe était discrètement en visite chez Sanofi le 20 juillet dernier :


Le 20 juillet 2017, Sanofi a accueilli le Premier Ministre Edouard Philippe, pour une visite de son centre de Vitry/Alfortville (94), une plateforme biotechnologique intégrée unique chez Sanofi en France, qui rassemble des équipes pluridisciplinaires, depuis la recherche amont jusqu’à la production.
 Le Premier Ministre était accueilli par Serge Weinberg*, Président du Conseil d’Administration de Sanofi, Philippe Luscan, Vice-Président Exécutif Affaires Industrielles Globales, Marc Bonnefoi, Vice-Président R&D France et Guillaume Leroy, Directeur Pays Sanofi France. La visite du Premier Ministre Edouard Philippe sur le pôle d’innovation de Vitry/Alfortville est un témoignage de l’engagement du gouvernement en faveur de la santé publique et de l’innovation médicale en France.

La ministre de la Santé Agnès Buzyn insiste sur le fait que les adjuvants des vaccins ne sont pas nocifs :


Selon Agnès Buzyn, il n'y aurait rien à craindre des adjuvants utilisés dans la fabrication des vaccins. À la question de la députée Frédérique Tuffnel (LREM) qui demandait s'il en existait des "moins nocifs", la ministre de la Santé a ainsi rétorqué: "Mais ils ne sont pas nocifs pour la santé, tous les rapports le montrent." 
Elle, estime que les craintes exprimées par des associations et certains médecins sur les réseaux sociaux relèveraient uniquement de la "désinformation." "Nous sommes dans l'irrationnel le plus total", a-t-elle affirmé. 

Désinformation, peur irrationnelle...
La VRP de Big Pharma ne lésine pas sur les formules "choc".
Pourtant, la nocivité de ces mêmes sels d'aluminium est reconnue en ce qui concerne les déodorants.
Que faut-il en conclure ?
Qu'il est plus dangereux d'en appliquer sur la peau des adultes que d'en injecter dans le sang à des enfants en bas âge ?
Vous avez dit "irrationnel" ?


Sa présence fait polémique dans les vaccins en tant qu'adjuvants, mais il ne faut pas oublier que le sel d'aluminium est également connu pour entrer dans la composition de cosmétiques, dont des anti-transpirants. Cette substance présente sous l’appellation "aluminum chlorohydrate", ou "aluminum zirconium pentachlorohydrate" sur les étiquettes est en effet soupçonnée de favoriser le cancer du sein. (...)
En 2012, les chercheurs avaient publié une première étude menée in vitro sur des cellules mammaires humaines. Les résultats établissaient que "l'aluminium perturb(ait) leur comportement et leur fai(sait) prendre les caractéristiques de cellules malignes". Ces travaux furent reçus avec scepticisme, au motif que les scientifiques s'étaient limités à un modèle in vitro.
Pour autant, ces derniers ne sont pas les seuls à recommander le principe de précaution. En 2011, ANSM a conclu dans un rapport que "l'exposition à l'aluminium par voie cutanée ne (pouvait) pas être considérée comme présentant un risque cancérigène". Mais ces conclusions étant relatives "à la base des données actuelles disponibles", elle a émis deux recommandations importantes: limiter la concentration d’aluminium dans les anti-transpirants à 0,6%, et ne pas les utiliser sur une peau lésée ou irritée.

* Il n'est peut-être pas inutile de rappeler qui est Serge Weinberg, le Président du Conseil d'Administration de Sanofi.
Ancien chef de cabinet de Laurent Fabius, passé notamment par le groupe Pinault, membre de la Commission Trilatérale de 1992 à 2006, il fut également membre de la Commission pour la libération de la croissance française (ou Commission Attali), comme... Emmanuel Macron, Mario Monti (commissaire européen et appartenant à la Commission Trilatérale lui aussi) ou Philippe Aghion (une des principales sources d'inspiration de la politique économique du gouvernement actuel).

A propos de la relation Serge Weinberg/Emmanuel Macron :
C'est la commission Attali qui lui ouvre les portes du monde du business. Bercy ne lui proposant pas de poste à la hauteur de ses grandes ambitions, Emmanuel Macron part " s'amuser" en banque d'affaires. Introduit par Serge Weinberg, il débarque chez Rothschild. Il y bouscule les habitudes, allant serrer les mains des salariés et travaillant en direct avec les stagiaires. L'apprenti banquier sait déléguer sans trop rentrer dans les détails chiffrés.
Doit-on déceler dans cette volonté d'imposer des vaccins à la population française comme un retour d'ascenseur, un échange de bons procédés entre deux hommes qui se connaissent bien ?




vendredi 28 juillet 2017

Le gouvernement empêche la construction de 12 000 HLM



La lutte contre les pauvres, encore et toujours :

Un récent décret rédigé en catimini prévoit d’annuler plusieurs millions d’euros de crédits destinés à l’origine à la construction de logements sociaux.
A quoi joue le nouveau gouvernement ? Après le coup de rabot sur les APL c’est au tour du budget alloué à la construction de logements sociaux de trinquer. Dans son décret n° 2017-1182 du 20 juillet 2017 publié au Journal Officiel le 21 juillet 2017, le Premier ministre Edouard Philippe et son ministre de l'Action et des Comptes publics, Gerald Darmanin, procèdent à l’annulation de 184,9 millions d’euros en autorisation d’engagement et 130,5 millions d’euros en crédit de paiement sur le programme "Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat" de la mission "Egalité des territoires et logement."

Voir l'article complet sur explorimmo.com

Rappel des propositions d'En Marche ! au sujet du logement :

Aujourd'hui, environ 1,8 million de ménages sont en attente d’un logement social ou d'un changement de logement. Nous devons continuer à construire des logements sociaux pour répondre à ces personnes qui peuvent très difficilement se loger dans le parc privé.
Par ailleurs, la transparence dans les attributions (480 000 par an environ) et la mobilité dans le parc social sont encore insuffisantes. Le logement social doit rester une solution pour les ménages tant qu'ils connaissent des difficultés économiques ou sociales, mais ne doit pas favoriser l'immobilisme si la situation du ménage évolue.
Demain, nous construirons davantage de logements sociaux, favoriserons la mobilité et réformerons les attributions de logement social pour accroître les chances de chacun.



Vers un durcissement des contrôles techniques dès 2018



La guerre contre les pauvres se poursuit sur tous les terrains, y compris celui de l'automobile avec des contrôles techniques qui deviendront beaucoup plus durs en 2018.
Des contrôles plus stricts et plus chers, une chasse ouverte aux véhicules de plus de quatre ans, pour tout cela, on remercie l'Union Européenne et les lobbys des constructeurs auto qui y sont à l'oeuvre :


Les départs en vacances, c'est l'occasion de vérifier son véhicule. Dès l'an prochain, les contrôles techniques seront plus corsés, révèle Europe 1 vendredi. Si aujourd'hui on compte 124 points de contrôle, il y en aura plus de 400 en mai 2018. Des appuie-têtes aux accoudoirs, en passant par les rétroviseurs intérieurs, tout sera soigneusement inspecté.

126 défauts critiques. Les sanctions seront beaucoup plus dures avec l'apparition de 126 défauts critiques, qui entraîneront l'interdiction immédiate de circuler avec votre véhicule. Une mesure qui risque de faire des dégâts, selon certains contrôleurs. "Un plastique en-dessous d'un moteur qui serait prêt à tomber et c'est une interdiction de circuler. Tout comme une grosse fuite de moteur. C'est une directive européenne. Ils ne veulent plus d'épaves roulantes", indique un professionnel du secteur.

135 euros pour les conducteurs qui n'auraient pas réparé dans les temps. Concrètement, si le véhicule présente un gros défaut, le conducteur recevra une vignette valable une journée, accolée sur le pare-brise, le temps de se rendre au garage. Passé ce délai, s'il se sert encore de sa voiture, l'automobiliste encourra une amende de 135 euros, ce qui choque certains conducteurs. "C'est juste pour nous faire acheter des voitures neuves. Une personne qui gagne le smic, je ne sais pas comment elle va faire, comment elle va aller travailler…", peste un automobiliste au micro d'Europe 1.

De leur côté, les contrôleurs techniques préviennent : avec beaucoup plus de points à vérifier, les contrôles vont durer plus longtemps. Et par la force des choses, ils vont devoir augmenter les tarifs.



mardi 25 juillet 2017

Le Professeur Henri Joyeux à propos de la dictature vaccinale



Discours mesuré et plein de bon sens du Professeur Henri Joyeux concernant le projet de vaccination massive de la nouvelle ministre et agent de l'industrie pharmaceutique Agnès Buzyn :




Extrait d'un documentaire d'Arte de 2007, "Le vaccin : un geste anodin ?" :


lundi 24 juillet 2017

Ismaël Emelien, l'éminence grise d'Emmanuel Macron

Ismaël Emelien, le conseiller spécial du Président de la République.
J'évoquais hier les similitudes entre Emmanuel Macron et Barack Obama mais l'ex président américain n'est pas la seule source d'inspiration pour le fondateur d'En Marche !
L'ancien directeur du Fonds Monétaire International, Dominique Strauss-Kahn est un autre de ses maîtres à penser.
Des rencontres régulières auraient eu lieu entre ces deux amoureux du libéralisme et L'Express n'hésitait pas à parler en octobre 2016 d'une "filiation certaine entre DSK et Macron" en reprenant à son compte les propos d'Ismaël Emelien.

Emmanuel Macron nourrit surtout des contacts directs et réguliers avec DSK. "Entre eux, il y a une estime et un respect réciproques, affirme Emelien. Ils partagent la même analyse de l'importance de la relation franco-allemande. Le concept d'égalité réelle [défendu par Macron], DSK l'avait développé dans une note de la Fondation Jean-Jaurès en 2004. DSK apprécie d'avoir quelqu'un qui porte ses valeurs."  

Un ami commun aux deux hommes ajoute: "Comme DSK, Macron est l'un des rares à pouvoir expliquer le monde à la France et la France au monde; tous deux sont dotés d'une grande intelligence et d'une capacité de séduction. Mais la différence, c'est que DSK était très soucieux du parti." Macron, lui, transgresse, suscitant ce doute d'un ancien du PS: "DSK se retrouve face à un mec qui fait ce qu'il aurait pu faire il y a dix ans. Qu'en pense-t-il vraiment?" 
Ismaël Emelien, qui est-ce ?
Un inconnu pour la grande majorité de la population mais surtout un des liens les plus forts unissant les visions strauss-kahniennes et macronistes.




Né le 9 mars 1987 à Grenoble, Emelien est le conseiller spécial de l'Elysée, il débuta sa carrière politique en intégrant... l'équipe de Dominique Strauss-Kahn (son professeur à Science-Po) en 2005 :


Son parcours politique commence en 2005. Alors à Sciences-Po Paris, Emelien n'a que 19 ans quand il décide de suivre son professeur, un certain Dominique Strauss-Kahn, dans sa campagne pour l'investiture socialiste à la présidentielle. Le jeune Emelien joue d'abord les petites mains dans l'équipe du candidat mais finit par aider Gilles Finchelstein à mettre la main aux discours du socialiste, note "l'Express" dans un portrait publié à l'automne dernier. 

Gilles Finchelstein est lui-même un proche de DSK, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès qui a pour but de « favoriser l’étude du mouvement ouvrier et du socialisme international, de promouvoir les idéaux démocratiques et humanistes par le débat d’idées et la recherche, de contribuer à la connaissance de l’homme et de son environnement, de mener des actions de coopération économique, culturelle et politique concourant à l’essor du pluralisme et de la démocratie dans le monde ».




Du blabla de première catégorie pour une usine à "bien-penser" financée en grande partie par les deniers publics : Selon les propres informations de la fondation, son budget global en 2010 s'élevait à 2 100 000 euros dont 80 % provenant de différents services et ministères de l'État et 2 % des groupes socialistes du Parlement et du Sénat.


Notons qu'en 2014 la fondation crée un "observatoire des radicalités politiques" dont est membre l'inénarrable Rudy Reichstadt, le chasseur de complotistes.


Mais revenons à Gilles Finchelstein qui est accessoirement membre du Club Le Siècle (comme a également pu l'être DSK ) ou encore auteur d'un livre avec Mathieu Pigasse (passé par la banque Lazard et actuellement co-propriétaire -avec Pierre Bergé et Xavier Niel- du quotidien Le Monde).
Finchelstein, comme on a pu le constater, possède quelques relations et sera le mentor d'Ismaël Emelien .


en 2006, le jeune homme reprend ses études et effectue un stage auprès de son mentor strauss-kahnien Gilles Finchelstein au sein de la fondation Jean Jaurès et de l'agence Havas.

Le jeune Emelien baigne donc dans les eaux claires de la Pravda, une assurance d'un formatage idéologique et mondialisto-compatible de premier plan.

En 2013, alors qu'il travaille pour Havas (dirigé par Yannick Bolloré, membre du Club Le Siècle lui aussi), il permet à Nicolas Maduro de remporter l'élection présidentielle vénézuélienne.




Malgré son jeune âge, Ismaël Emelien est donc déjà rompu aux joutes politico-médiatiques quand il rejoint En Marche !.

Pour conclure, l'épisode relaté ci-dessous est assez caractéristique de l'importance du paraître, de la superficialité et de la nécessité de posséder une bonne formule publicitaire pour espérer convaincre le plus grand nombre :


Deux scènes du documentaire "les Coulisses d'une victoire" de Yann L'Henoret illustrent à merveille le rôlé clé d'Emelien auprès de d'Emmanuel Macron. La première a lieu deux heures avant le débat télévisé du 20 mars. "Quand tu dis par exemple, moi j'augmente tous les salaires nets, tu perds des gens, ça fait trop papa Noël. Faut que tu dises, j'augmente tous les salaires nets, mais je demande beaucoup plus d'effort quand on est en recherche d'emploi [...]", intime Emelien, avec ses grosses lunettes et sa doudoune sans manche. Et d'ajouter :

"Il faut que t'aies à chaque fois la caresse et la claque. Sinon t'es pas audible."

L'autre scène remonte au 1er mars dernier. Macron apprend que Fillon ne se retire pas de la course lors de sa visite au salon de l'agriculture à Paris. A ses côtés, Richard Ferrand sort son téléphone portable et lui lit les éléments de langage concoctés par Emelien : "Ismaël dit : Chose importe, c'est pas 'pas de commentaire à faire', mais 'JE n'ai pas de commentaires à faire', insiste bien sur le 'JE'. Sur la dimension judiciaire : 'Cela concerne François Fillon ET SES JUGES. Cette notion de 'ET SES JUGES' lui paraît très importante. Et sur la dimension politique : 'c'est les Français qui jugeront'. Ca fait trois mots, ça paraît basique, mais il dit c'est les trois phrases-clés." "Je suis d'accord", répond Macron. Avant d'aller réciter ces phrases au mot près devant la foule de caméras qui l'attend.  
D'une certaine manière, Ismaël Emelien représente donc le chaînon manquant entre l'ex directeur du FMI et candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2007 et l'actuel président français, lui-même adoubé par le Fonds Monétaire International.
Une vision globaliste digne de la Fabian Society.

dimanche 23 juillet 2017

Propagande obamacroniste



Quel superbe moment que de vivre cette vidéo (malheureusement trop courte !)
On en ressort apaisé, la bouche entrouverte et le cerveau liquéfié.




Plus sérieusement, il faut s'intéresser aux travaux d'Edward Bernays, le neveu de Sigmund Freud, le père de la propagande de masse actuelle (un modèle pour Joseph Goebbels, entre autres).
Le Figaro se livrait lui aussi à un bourrage de crâne intensif, mais en faveur de Barack Obama cette fois, "meilleur président de l'histoire des Etats-Unis" en toute simplicité, avec des arguments en béton armé comme vous pourrez le constater :





Obamacron, ennemi du peuple mais ami des stars et des médias



Sommé par les hautes instances internationales (UE et FMI en tête) de faire des "économies", le nouveau et docile gouvernement s'y emploie avec énergie.
Pas question de prendre l'argent là où il est, chez les grosses fortunes ou les multinationales cotées au CAC40, mais plutôt chez la partie de la population la plus faible économiquement ; i.e."ceux qui ne sont rien".
Ce sera donc une baisse des APL pour tous, mais la patate chaude sera aussitôt renvoyée au gouvernement précédent :
Les APL subiront «une baisse de 5 euros par mois et par ménage à partir d'octobre suite à l'application d'une réforme d'économie budgétaire décidée sous le quinquennat précédent et pas encore appliquée»
Que nenni répond pourtant aujourd'hui l'ancien ministre du Budget Christian Eckert :
Le précédent gouvernement n'a "jamais" envisagé une baisse des aides au logement, a affirmé l'ancien ministre chargé du Budget Christian Eckert, dans un entretien au Parisien, contredisant des affirmations du nouvel exécutif."Nous ne l'avons jamais envisagée. Jamais. Je suis formel. Elle ne nous semblait pas juste", a déclaré M. Eckert interrogé par le quotidien sur cette mesure.
Après la hausse de la CSG, le reniement de la promesse concernant la taxe d'habitation et avant l'attaque finale visant le droit du travail, c'est à un tir nourri qu'est soumise la "France d'en bas" "chère" à Jean-Pierre Raffarin.
Heureusement, Obamacron est fidèle à sa ligne de conduite hyper médiatique d'amis des stars et des caméras.
Si le sort des plus pauvres ne l'intéresse pas, il invitera en revanche Bono et Rihanna à l'Elysée la semaine prochaine
Symboliquement, c'est succulent.

Mais qui sait, inviter ces icônes pop au palais présidentiel est peut être un moyen pour le locataire de l'Elysée de prouver à Shlomo Sand qu'il possède une excellente "culture mondaine" à défaut de solides connaissances religieuses et historiques.


«L’ancien étudiant en philosophie, l’assistant de Paul Ricœur a-t-il si peu lu de livres d’histoire, au point d’ignorer que nombre de juifs, ou de descendants de filiation juive se sont toujours opposés au sionisme sans, pour autant, être antisémites ?», écrit le professeur. «Je fais ici référence à presque tous les anciens grands rabbins, mais aussi aux prises de position d’une partie du judaïsme orthodoxe contemporain», précise-t-il.

Un inculte élu par des incultes pour reprendre les propos de Michel Onfray :


Pourquoi baptiser l'ex ministre de l'économie du gouvernement François Hollande Obamacron ?
Tout simplement car comme son cousin idéologique d'Outre-Atlantique, le président français a été fabriqué et porté au pouvoir par les médias, comme lui il est l'objet de l'organisation d'un véritable culte de la personnalité, qu'ils sont l'un comme l'autre les grands amis des "people" (ces nomades apatrides qui prennent les pays pour des "hôtels", merci à Jacques Attali pour sa formule), enfin, ils ont fondé leur communication sur du vent et des effets d'annonces et sont des golems sécrétés par le mondialisme le plus ultra dont ils sont les ardents défenseurs.
Rappelons qu'Obama soutenait le leader d'En Marche ! dans sa course à l'Elysée.
Et que Jupiter s'inspire ouvertement des méthodes barackiennes pour sa com'.


Flux d'images choisies, communication calculée et souvent maîtrisée -comme lors son coup de téléphone au standard de l'Élysée- mises en scène sportives ou avec des enfants qui se veulent décontractées, Emmanuel Macron fait du Barack Obama, remarque pour BFMTV.com Isabelle Veyrat-Masson, directrice du laboratoire communication et politique du CNRS.

Pour conclure, jetons un coup d’œil (juin 2016) sur le bilan d'Obama en terme de chômage aux USA.

Le Département du Travail Américain (Bureau of Labor Statistics – BLS) rapporte ce vendredi 03 Juin 2016 que 94,708 millions d’américains (âgées de 16 ans et plus) n’étaient ni employés le mois dernier, ni en recherche active d’un emploi sur les quatre dernières semaines.
Focus également sur la pauvreté : Les Etats-Unis, ce pays riche de ses pauvres (octobre 2016) :
 Récemment, le grand quotidien USA Today publiait une enquête montrant que 7 Américains sur 10 possédaient moins de 1000 dollars d’épargne. Pas de quoi en déduire non plus un état de pauvreté extrême, c’est vrai, d’autant que les Américains (et les Anglo-saxons en général) ont une grande culture du crédit, mais ce petit chiffre montre déjà à quel point un simple revirement de tendance sur les taux d’intérêts, par exemple, pourrait avoir des répercussions catastrophiques sur la capacité des citoyens à compenser leurs pertes en capital.

Là où cela devient plus préoccupant, c’est lorsqu’on liste les nombreux dysfonctionnements socio-économiques de celui qui se veut encore le plus grand pays du monde. Ainsi, la moitié de ceux qui disent posséder moins de 1000 dollars sur un compte d’épargne n’ont en réalité… aucune épargne ! Rien, zéro. Compliqué, dans ces conditions, d’imaginer une quelconque reprise économique quand un tiers de la population n’a tout simplement pas les moyens de soutenir une éventuelle croissance, par la consommation notamment ou encore par l’investissement en capital. D’ailleurs, l’an dernier, l’équivalent de l’Insee aux États-Unis a révélé que 47 millions d’Américains vivaient sous le seuil de pauvreté.

Gageons que le bilan du petit Emmanuel ne sera guère plus reluisant mais qu'il bénéficiera tout autant d'une approche marketing parfaitement étudiée et qu'il sera lui aussi enjolivé par les différentes antennes du ministère de la propagande.






vendredi 21 juillet 2017

Les origines occultistes de la franc-maçonnerie



Excellente introduction à la franc-maçonnerie et à ses diverses racines ésotérico-occultistes que cet ouvrage (paru en 2015) du professeur Jean-Claude Lozac'hmeur.
Ouvrage que ce dernier présente ci-dessous :



Bill Gates est toujours l'homme le plus riche du monde



Le fondateur de Microsoft, devenu depuis cela un "bienfaiteur de l'humanité", est pour la quatrième année consécutive l'homme le plus riche de la planète avec une fortune estimée à 86 milliards de dollars.
Sur l'année 2017, il a tout de même empoché la bagatelle de 11 milliards de dollars, comme quoi, la philanthropie et l'humanitaire, ça peut rapporter très très gros...

Pour ceux qui n'auraient pas encore connaissance de la "méthode Gates", il n'est pas inutile de jeter un œil à cet ancien reportage d'Envoyé Spécial, on notera que la philanthropie, c'est une tradition de famille et que la Fondation Bill et Melinda investi massivement dans l'armement, le pétrole, les banques, les multinationales ou les OGM :


jeudi 20 juillet 2017

Suppression de la page Wikipédia de Pierre Hillard



La page de Pierre Hillard vient d'être supprimée de la toute puissante encyclopédie en ligne Wikipédia.
C'est ce que l'on pourrait appeler la "rançon du succès" ou plutôt le retour de bâton à force de dire trop de vérités.
Son dernier ouvrage, le monumental "Atlas du Mondialisme" a peut-être eu des répercussions insoupçonnées... Preuve de sa pertinence et du colossal travail fourni par Monsieur Hillard.
Quoiqu'il en soit mon article lui étant consacré est toujours bien en ligne.






Macron et les fantasmes sur la finance mondiale


Alors qui a raison, notre bon, beau et merveilleux président Emmanuel Macron (et ancien employé de Rothschild, ces bienfaiteurs de l'humanité) ou l'abominable complotiste Jean-François Gayraud ?




Vers la disparition des prix fixes en grande surface ?



Comme bien souvent, ce genre de "progrès" vient du Royaume-Uni...
L'objectif ?
Maximiser encore et toujours plus les profits et faire cracher le con-sommateur.
Les prix fixes vont-ils bientôt disparaître des grandes surfaces ? Plusieurs supermarchés britanniques seraient en train de tester l'étiquetage automatique, afin de faire varier les prix en temps réel, en fonction de la demande.
Le prix d'une glace sera-t-il différent en fonction de l'heure à laquelle vous vous rendez au supermarché? C'est ce qui pourrait bientôt arriver au Royaume-Uni. Trois des plus grands supermarchés britanniques travaillent actuellement sur la possibilité d'introduire le «surge pricing», un mode de tarification dynamique qui consiste à majorer ponctuellement les prix en cas de demande importante. Selon la presse anglaise, Tesco, Sainsbury's et Morrisons réalisent des essais afin d'adopter l'étiquetage électronique et ainsi être en capacité de changer le prix de leurs produits en un simple clic. Ils pourront alors augmenter le prix des glaces lors des vagues de chaleur, ou encore introduire et retirer certaines offres en fonction de la demande des clients.





Conférence de Pierre Hillard à Nice

Partie 1 :




Partie 2 :



mercredi 19 juillet 2017

Sabbataï Tsevi et la Turquie



Document très instructif (mais très bienveillant...) concernant Sabbataï Tsevi et les conséquences de son mouvement messianiste sur la Turquie moderne.
Toujours garder à l'esprit l'importance du rabbin Isaac Louria et de son interprétation de la kabbale pour l'hérésie sabbatéenne.
Un élément primordial  que se garde bien de rappeler le documentaire ci-dessous qui pourrait faire croire que la secte en question est apparue subitement sans raison ni structures "spirituelles" lui préexistant.




D'autre part, cet article paru dans Rivarol en septembre 2007 donne des indications supplémentaires sur les Donmeh et leur rôle dans la révolution kémaliste :


Juifs et Turcs unis contre les chrétiens
LE spectaculaire virage de Nicolas Sarkozy déclarant le 26 août, devant la Conférence des Ambassadeurs, que « la France ne s’opposera pas à ce que de nouveaux chapitres de négociations entre l’Union européenne et la Turquie soient ouverts » en vue de l’adhésion de la seconde, nous a conduit à relire le livre d’André Harris, Alain de Sédouy intitulé Juifs et Français (Grasset 1979, Poche), un intéressant témoignage sur les atrocités commises par les Turcs contre les populations grecques après la Première Guerre mondiale. Voici ce qu’en dit un certain Maurice Denailles, commerçant du Sentier interrogé par les deux journalistes. Le boutiquier est un juif d’origine turque, né en 1912, et qui a émigré en France en 1924. Il se souvient de l’arrivée au pouvoir de Mustapha Kemal : « Mes premiers souvenirs sont horribles, dit-il. C’est déjà un génocide. J’ai assisté au massacre des Grecs de Smyrne, j’ai vu des quartiers entiers brûler. J’ai vu les Turcs parader avec des colliers faits de bouts de seins. J’ai vu des popes grecs descendre en rang le long des rues, obligés de marcher sur des tessons de bouteilles jetés par la foule. »
Maurice Denailles, quant à lui, se réjouit que les juifs n’aient alors pas eu à souffrir de la fureur des Turcs : « Heureusement, explique-t-il, Kemal avait une mère demi-juive, ce qui nous a valu, cette fois-là, d’être épargnés. » (page 94).
 
Détruire les églises
Depuis fort longtemps déjà, les juifs nourrissent de grandes espérances sur les Turcs. En 1453, au moment de la prise de Constantinople par les Ottomans, les juifs se réjouissaient de la défaite des chrétiens. Voici ce qu’en écrit le grand historien juif Léon Poliakov : « Dans certains milieux marranes, cette victoire des “Ismaélites”, qui a laissé une impression prodigieuse à travers toute l’Europe, fut comprise comme le présage de la chute prochaine “d’Edom” [la chrétienté, ndlr] et de la délivrance imminente d’Israël. »
Les juifs s’attendent alors à la venue de leur Messie tant attendu : « Un actif conventicule de Marranes à Valence, assuré que le Messie venait d’apparaître sur une montagne près du Bosphore, se prépara alors à émigrer en Turquie : “… Les goys aveugles ne voient pas, disait une zélatrice du groupe, qu’après leur avoir été soumis, notre Dieu fera en sorte que nous dominerons sur eux ; notre Dieu nous a promis que nous irons en Turquie ; nous avons entendu dire que l’Antéchrist va venir ; on dit que le Turc détruira les églises chrétiennes et en fera des étables pour les bestiaux, et qu’aux juifs et aux synagogues, il fera honneur et révérence…” ». (Histoire de l’antisémitisme, tome I, Point Seuil, 1981, page 155).
L’alliance contre les chrétiens

On sait que de nombreux juifs avaient trouvé refuge dans l’empire ottoman après leur expulsion massive d’Espagne en 1492. Parmi eux, il y avait le fameux Joseph Nassi, l’héritier de la richissime famille Mendès. Celui-ci gagna la faveur du sultan Soliman. Poliakov écrit à son sujet : « Grâce à un réseau international marrane », il fut pendant une quinzaine d’années « l’homme le mieux renseigné d’Europe, et ses informations, doublées de ses cadeaux, lui permettaient de constituer à lui seul un “groupe de pression”, d’infléchir la politique étrangère ottomane, de décider même de déclarations de guerre et de conclusions de paix. » (page 211).
Ennemi juré de la chrétienté, Joseph Nassi entendait bien se venger des chrétiens, par Turcs interposés. En 1569, Nassi, fait duc de Naxos par le Sultan quelques années plus tôt, « conseille à Soliman d’attaquer Venise pour prendre Chypre dont il veut faire un refuge pour les Juifs », écrit Jacques Attali (Les Juifs, le monde et l’argent, Fayard, 2002, page 265).
Léon Poliakov écrit pour sa part : « Lorsqu’il poussa en 1570 Sélim à faire la guerre à Venise, l’entreprise débuta par la conquête de Chypre, dont il espérait devenir roi ; on sait que la grande île est le marchepied géographique de la Palestine. Mais la prise de Chypre suscita l’alliance entre Venise, le Saint-Siège et l’Espagne, et aboutit à la grande défaite navale turque à Lépante. En conséquence, Nassi tomba dans une demi-disgrâce… et d’autres favoris juifs le supplantèrent dans la faveur du Sultan… Son nom, qui pendant quinze ans ne cessa de défrayer la correspondance diplomatique européenne, fit encore longtemps après sa mort travailler les imaginations, Il concourut, à travers Le Juif de Malte de Marlowe, à la cristallisation de l’image de Shylock, le marchand de Venise. » (page 214 opus cité).
Dans son livre Rendez-vous avec l’islam (Grasset, 2005), Alexandre Adler confirme bien que les juifs ont soutenu à cette époque l’invasion turque, de même qu’ils avaient soutenu l’invasion arabe en Espagne quelques siècles plus tôt. « Partout dans leur avance, écrit-il, les juifs… accueillent les Turcs en libérateurs. » Soliman le Magnifique accueillit massivement les juifs d’Espagne, du Portugal, de Naples, de Malte, de Sicile et de Sardaigne qui furent expulsés par les Habsbourg. (page 168).
Les vraies origines du kémalisme

Il faut savoir que le mouvement des Jeunes Turcs au début du XXe siècle, la révolution kémaliste et le laïcisme occidental de la Turquie trouvent une partie de leurs origines dans le judaïsme. Les Donmeh (ou Donmehs) — des juifs faussement convertis à l’islam (cf. Psychanalyse du judaïsme, pages 158-164) — ont effectivement joué un rôle important dans l’histoire récente de la Turquie. Voici ce qu’en dit Gershom Scholem, qui est l’un des grands penseurs juifs du XXe siècle : Les Donmehs, écrit-il, « ont fourni de nombreux membres à l’intelligentsia des Jeunes Turcs… Ils ont joué un rôle important dans les débuts du Comité Union et Progrès, organisation du mouvement Jeune Turc qui eut son origine à Salonique… On a la preuve que David Bey, un des trois ministres du premier gouvernement Jeune Turc et chef important du parti Jeune Turc, était un Donmeh. » (Le Messianisme juif, 1971, Calmann-Lévy, 1974, p. 235).
Alexandre Adler confirme lui aussi les origines juives et maçonniques de la Turquie kémaliste : « L’un des fondateurs au moins du mouvement Jeune Turc, le 14 juillet 1889, jour centenaire de la prise de la Bastille, est un Donmeh avoué, Sükrü Dey. Plusieurs généraux Donmehs se battront à la tête de leurs troupes… dans les malheureuses guerres de l’empire. Mais l’entourage de Mustapha Kemal, malgré sa totale rupture avec son comploteur ministre des Finances donmeh Djazid Bey, sera toujours rempli de sabbatéens [les Donmeh, ndlr] (et par ailleurs d’une coterie de franc-maçons musulmans sunnites à l’origine, de rite écossais). » (Rendez-vous avec l’islam, page 175).
Dans une conférence du 14 mars 2005 à la maison Itshak Rabin, Alexandre Adler s’exprimait un peu plus librement, devant un public juif : « Vous ne serez pas étonnés d’apprendre que j’ai de nombreux amis Donmeh, c’est-à-dire disciples de Sabbataï Zevi, et je les trouve assez extraordinaires… S’il n’y avait pas eu autant de Donmeh dans les élites turques de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, il n’y aurait pas eu de kémalisme. »
Et Adler ajoute : Les « grands Donmeh » ont été « à la tête de la réforme de l’école en Turquie » et ont créé « les premiers lycées modernes dont celui où Mustapha Kemal a fait ses études à Salonique. Bien sûr, poursuit Adler, les islamistes turcs disent que Kemal lui-même était un Donmeh, c’est faux. En revanche, son entourage, ses amis, étaient fortement Donmeh. » (cf. ).
C’est l’influence de ces juifs Donmeh, convertis faussement à l’islam, qui permet d’expliquer l’alliance actuelle entre la Turquie et Israël, explique Alexandre Adler : « S’il n’y avait pas eu de Donmeh qui ont occupé le poste de ministre des Affaires étrangères durant les trente premières années de la Turquie laïque et qui encore aujourd’hui représentent 40 % des ambassadeurs de Turquie dans le monde, dont la totalité des ambassadeurs de Turquie aux États-Unis, depuis maintenant 1950, sans doute que la Turquie ne serait pas l’alliée d’Israël. ».
Il reste à savoir dans quelle mesure les généraux donmehs des armées turques ont joué un rôle dans les massacres des chrétiens en Turquie après la Première Guerre mondiale, et dans le génocide des chrétiens d’Arménie. Mais ceci est une autre histoire.
Hervé RYSSEN. (Rivarol n° 2826 du 28 Septembre 2007)

mardi 18 juillet 2017

Gérard Collomb admet que la France se dirige vers un "despotisme doux"



"Despotisme doux", cet oxymore inventé et popularisé par Alexis de Tocqueville convient parfaitement à Gérard Collomb pour définir l'état d'urgence permanent dans lequel le gouvernement actuel souhaite plonger le pays.


Interrogé sur le sujet sur RTL, Gérard Collomb a réagi à la tribune de Mireille Delmas-Marty, publiée lundi dans Libération, dans laquelle la juriste dénonce “le risque [...] d’aboutir par les voies moins visibles du contournement des principes et du détournement des pouvoirs à ce 'despotisme doux' que prophétisait Tocqueville”, le célèbre philosophe libéral.
À l’antenne, le ministre de l’Intérieur a défendu, entre autres, les périmètres de sécurité mis en place lors des grandes manifestations. “Quitte à tomber dans le despotisme doux ?”, demande le journaliste. “Oui, peut-être”, répond Gérard Collomb, qui évoque les familles des victimes de l'attentat de Nice, rencontrées vendredi dernier, pour les commémorations.

Saluons au moins la franchise du ministre de l'Intérieur qui aurait tout aussi bien pu se permettre de parler de la mise en place d'une dictature pleine et assumée sans pour autant provoquer la moindre réaction au sein d'une population smartphonisée, gavée de télé-poubelle et de malbouffe (vous avez dit tittytainment ?).
Au nom de la lutte contre un terrorisme qui se révèle bien utile en ces temps qui pourraient être troublés par une quantité toujours croissante de mesures antisociales, tout est permis.
De là à autoriser prochainement des mises en détention sans jugement comme cela a été signé par l'ancien président américain Barack Obama le 31 décembre 2011 avec le National Defense Authorization Act For Fiscal Year 2012 ?


"Grâce" au terrorisme, au réchauffement climatique (n'oublions pas que ces deux facteurs sont liés selon notre Jupiter national) ou encore à la lutte contre l'antisémitisme/antisionisme, nous assistons à une uniformisation progressive et graduée des mesures qui formeront le socle de ce que sera la dictature planétarienne qu'une élite autoproclamée souhaiterait rapidement voir finalisée.



lundi 17 juillet 2017

Toujours plus d'austérité et moins de France

Emmanuel Macron et Pierre de Villiers.

Le programme dicté par les élites mondialistes est appliqué à la lettre par l'employé Macron sur la province France.


Les collectivités territoriales devront participer à hauteur de 13 milliards d'euros aux économies sur la durée du quinquennat, a confirmé Emmanuel Macron ce lundi devant la Conférence nationale des territoires réunie au Sénat.

Comme c'était prévisible, le FMI est aux anges.


Le Fonds monétaire international (FMI) a salué lundi 17 juillet les réformes « ambitieuses » et « courageuses » annoncées par le président Emmanuel Macron et son gouvernement, qui pourraient « fortement contribuer à résoudre les défis économiques » auxquels est confrontée la France « de longue date ».

Mais l'armée un peu moins.
« Les armées, ça obéit, fondamentalement. Et, sur le fond, c’est le devoir du président de rappeler son autorité », souligne le très respecté Henri Bentégeat, un prédécesseur du général Villiers qui a servi le président Jacques Chirac. « Mais la méthode va laisser des traces, on ne peut pas remettre en cause publiquement un chef militaire comme cela devant ses subordonnés. » Au fond, estime un général qui exprime un point de vue très partagé, « Pierre de Villiers n’a fait que son devoir en défendant le budget des armées, et Emmanuel Macron ne se rend pas compte que, lorsqu’il sera dans la cour des Invalides pour son premier soldat mort à cause d’un défaut d’équipement, c’est à lui que s’adresseront les reproches. »

Difficile de faire plus révélateur, avec Emmanuel Macron c'est la préférence internationale.
Le FMI plutôt que l'armée.
Et les intérêts de la finance mondialisée qui priment sur le bien-être du Français moyen.

Ajoutons à cela un crachat permanent sur la France et son histoire (le crime de la colonisation, celui de Vichy) ou encore les multiples réformes engagées (droit du travail en tête) et nous obtenons le détestable début de quinquennat actuel (très prévisible... voir l'article du 24 avril dernier) qui promet d'être excessivement long.



dimanche 16 juillet 2017

La question de Vichy il y a 23 ans

Réécouter les paroles de François Mitterrand.

Les mettre en parallèle avec les discours de tous les Présidents de la République qui lui ont succédé.

Avoir comme un vertige.

Se dire que le titre du dernier Houellebecq conviendrait parfaitement pour résumer l'attitude des quatre derniers chefs d'Etat.


Vers une interdiction de critiquer Israël ?

Emmanuel Macron lors de la commémoration des 75 ans des événements du Vel' d'Hiv'.

J'évoquais le sujet le 22 mai dernier dans l'article "Bientôt une nouvelle loi contre l'antisémitisme ?" et il semble bien que nous sommes en train de nous diriger vers quelque chose de cette sorte.
La dernière déclaration d'Emmanuel Macron laissant poindre à l'horizon les douces lueurs d'une nouvelle restriction de liberté.
Le Président de la République considère en effet que l'antisionisme est une nouvelle forme d'antisémitisme.

« Nous ne cèderons rien aux messages de haine, nous ne cèderons rien à l’antisionisme car il est la forme réinventée de l’antisémitisme », a dit le chef de l’Etat, suscitant les applaudissements de l’assistance.

Volonté de se mettre dans la poche son hôte du jour Benyamin Netanyahu ou intention réelle d'amalgamer deux notions qui n'ont pourtant rien en commun ?
L'avenir nous le dira.
Toujours est-il que le président de l'agence juive Natan Sharansky s'est empressé de se féliciter de ces belles paroles et de réclamer l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'Alliance internationale pour la commémoration de l'Holocauste :

« Quand l’un des plus importants dirigeants d’Europe reconnaît que l’antisémitisme moderne se déguise du voile de l’anti-sionisme, arrachant le masque des antisionistes radicaux, c’est quelque chose de très important », a déclaré Sharansky dans un communiqué.
Il a ajouté que les propos de Macron permettaient de « clarifier encore la nature de l’antisémitisme moderne et de faciliter les efforts pour le combattre. »
Il a poursuivi en appelant tous les dirigeants d’Europe et d’ailleurs à suivre l’exemple « du Royaume-Uni et de l’Autriche en adoptant officiellement la définition de travail de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la commémoration de l’Holocauste. »

Cette "nouvelle définition de l'antisémitisme" a déjà été adoptée par le Parlement Européen au début du mois de juin dernier.
Et ô surprise, cette résolution "identifie  notamment l'antisionisme à une nouvelle forme d'antisémitisme".
On peut donc parier sans risque que cette question sera très prochainement soulevée en France.

Le texte (en anglais) de cette nouvelle définition de l'antisémitisme.











samedi 15 juillet 2017

Un autre point de vue sur Vichy



Témoignage de première qualité concernant la période trouble de Vichy, ce livre d'entretiens entre Arnaud Benedetti et Paul Racine (ancien fonctionnaire du cabinet du maréchal Pétain).
Cet ouvrage est une invitation à la prudence et à la modération considérant ce moment particulièrement méandreux de notre histoire.
Il est aisé aujourd'hui de jeter l'opprobre sur certains et d'en porter d'autres au pinacle, la réalité est pourtant beaucoup plus complexe.
C'est ce que nous explique avec brio Paul Racine tout au long de ces entretiens.
En tant que dernier témoin de cette époque (Monsieur Racine s'est éteint le 24 février 2016), celui-ci nous dépeint un monde plein de contrastes, très éloigné de l'image qui nous est donnée aujourd'hui avec d'un côté les "salauds" et de l'autre les "glorieux défenseurs de la nation".
A l'époque on pouvait être "maréchaliste" et anti-nazi (et c'était souvent le cas si l'on en croit Paul Racine), chose que l'on oublie trop souvent à notre époque manichéenne.

Quelques citations :

- Le rôle de l'aviation avait été négligé, nonobstant les avis de Pétain qui dans l'entre-deux-guerres avait toujours considéré et prophétisé, avec d'autres, la place essentielle que ce moyen prendrait tant au niveau de la chasse que du bombardement dans les dispositifs militaires. (p.88)

- Hitler avait les moyens militaires d'une politique d'occupation totale et rapide. Et nous autres n'avions aucune possibilité de les arrêter. (...) Churchill lui-même, beaucoup plus tard, l'a reconnu quelque part : "l'armistice finalement nous a rendu service car il a évité l'invasion de l'Afrique du Nord par les Allemands qui seraient allés jusqu'en Egypte, et là , notre position eût été beaucoup plus difficile." (p.100)

- Je rappelle que c'est quand même la Chambre issue du Front populaire qui procède à ce vote. Et à ce stade, il convient de tordre le cou à cette idée selon laquelle le Maréchal a été l'inspirateur d'un complot pour renverser le régime. Mais c'est le régime lui-même qui s'est sabordé ! (...) Pétain (...) déclarera avec réalisme : "J'ai tout à perdre à accepter cette responsabilité, sauf l'honneur." (p.101)


- A l'origine, la Résistance, au sens que l'on a donné par la suite à ce terme, n'était pas forcément gaulliste ; elle est née également et préalablement dans l'armée d'armistice. Le Maréchal a couvert et ordonné les caches d'armes. Il était également très soucieux d'éviter l'exode des officiers qui par la suite, pour nombre d'entre eux, composeraient l'armée secrète. (p. 124)


- Vichy n'était pas un bloc mais une myriade de forces qui s'affrontaient autour du Maréchal, se revendiquaient souvent à tort de lui pour certaines d'entre elles. (p167-168)

Un ouvrage salutaire afin de sortir de l'ornière idéologique dans laquelle nous sommes embourbés depuis plus de 70 ans.







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